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7/7 Fracture sanitaire en Eure-et-Loir : les demandes de l’UFC QUE CHOISIR ! Les adhérents agissent!

Les constats établis par notre association sur la situation dans le département de l’EURE-ET-LOIR sont éloquents :

  • L’accès géographique aux soins de ville est difficile pour les généralistes, et encore bien davantage pour les spécialistes.

  • Surtout, les dépassements d’honoraires menacent considérablement l’accès aux médecins spécialistes (particulièrement les ophtalmologues et les gynécologues).

Ces constats soulignent l’échec criant des mesures incitatives (coûteuses pour les finances publiques) pour résorber la fracture sanitaire.
Lorsqu’elle est possible, la téléconsultation est uniquement adaptée à des consultations sans auscultations, et ne constitue donc en aucun cas une réponse à l’absence physique de spécialistes.

Soucieuse de garantir un égal accès à la médecine de ville sur tout le territoire, l’UFC-Que Choisir demande :

  • L’instauration d’un conventionnement territorial des médecins ne permettant plus aux médecins de s’installer en zones surdotées, à l’exception du secteur 1 (tarif de la sécurité sociale) quand la situation l’exige (remplacement d’un médecin partant à la retraite ou zone très largement sous-dotée en médecins en secteur 1)

  • La fermeture de l’accès au secteur 2 (à honoraires libres) à l’origine du développement incontrôlé des dépassements d’honoraires. Les nouveaux médecins ne devraient avoir le choix qu’entre un secteur 1 aux honoraires sans dépassements et l’Option de pratique tarifaire maîtrisée (OPTAM), qui encadre les dépassements d’honoraires

  • La suppression des aides publiques aux médecins ne respectant pas le tarif de la sécurité sociale, hors OPTAM

  • L’organisation d’un système de désignation effective d’un médecin traitant à chaque usager qui en fait la demande 

 POUR AGIR

Saisissez votre parlementaire à partir du site que choisir.org sur la page consacrée à la carte des de la désertification des communes, puis envoyez directement un message aux parlementaires pour leur faire connaître notre inquiétude et nos propositions.

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