Poursuivant un objectif prioritairement budgétaire en lien avec les fortes augmentations du coût de l’électricité, les collectivités prennent des mesures de limitation de l’éclairage public dans de nombreuses communes. Cette mesure converge avec la limitation de la pollution lumineuse nocturne et la maîtrise des consommations énergétiques.
Cette politique a entraîné l’Etat à lancer une opération de communication destinée à encourager les usagers de modes doux (piétons, cyclistes, trotinettistes) à être plus visibles, car cette suppression (ou parfois diminution de l’éclairage public) ne va ni sans risque pour les usagers des rues, ni sans responsabilité pour les conducteurs ou les responsables de collectivités. (Nous ferons le point sur cette question de la responsabilité liée à cette situation dans un prochain article.)
« Quand l’éclairage baisse, je renforce ma vigilance, j’augmente ma visibilité »
La Sécurité routière lance donc une campagne pour inciter les piétons, cyclistes et utilisateurs de trottinettes à s’assurer qu’ils sont bien visibles, et les motards et les automobilistes, à être plus attentifs vis-à-vis de ces usagers. Les conseils prodigués incitent notamment au port de vêtements de couleur claire hautement visibles et à l’usage des passages piétons balisés.
La Sécurité routière diffuse à partir du 7 janvier et jusqu’au 25 janvier en radio une campagne nationale pour encourager les Français à prendre ces réflexes. Ces messages de prévention se déclinent également dans une vidéo et une affiche à destination des usagers concernés.