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Énergies renouvelables : comment éviter les arnaques ?

S’équiper d’une pompe à chaleur, de panneaux solaires ou d’un poêle à pellets : entre crise énergétique et réchauffement climatique, ces solutions séduisent. Mais réussir son projet peut relever du parcours du combattant… Nos conseils pour éviter les embûches.

Des pompes à chaleur qui ne démarrent pas, des panneaux solaires qui ne sont jamais raccordés au réseau, des subventions promises qui se perdent dans la nature… Se lancer dans des travaux de rénovation énergétique n’est pas toujours de tout repos. Alain Llobregat peut en témoigner, lui qui a tenté de chauffer son corps de ferme dans l’Yonne à l’aide d’une pompe à chaleur. Non seulement cette dernière n’a pas fonctionné de tout l’hiver, mais elle a, en plus, régulièrement fait disjoncter son installation électrique. Sans parler des sommes astronomiques qu’Alain a dû débourser.

Pourtant, sur le papier, la promesse est alléchante. Utiliser le vent, le soleil, la chaleur de la terre, l’air ou le bois pour se chauffer, produire de l’électricité ou encore générer du froid permet de moins utiliser d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel), qui rejettent dans l’atmosphère ces gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. Les énergies renouvelables sont aussi une alternative au nucléaire. Aujourd’hui, elles représentent 19,3 % de la consommation finale d’énergie en France, selon l’Institut national de la statistique (Insee), contre 15,5 % en 2016. En 2021, leur part dans la consommation finale brute d’énergie était de 21,8 % dans l’ensemble de l’Union européenne (27 États). Si, aux Pays-Bas, à Malte et au Luxembourg, on tombe à 12 %, en revanche, ces ressources constituent 34 % de la consommation au Danemark, 43 % en Finlande et même 62 % en Suède. La marge de progression dans notre pays est donc importante. « Nous sommes en retard sur les objectifs fixés. La proportion d’énergies renouvelables dans la consommation finale devrait atteindre 21 % au lieu de 19,3 %. Cela ne paraît pas faire une grosse différence, mais ça représente tout de même 20 % de l’énergie nécessaire à notre production industrielle », constate Jérémy Simon, délégué général adjoint au Syndicat des énergies renouvelables (SER).

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