Le 21 juillet, la nouvelle convention entre les chirurgiens-dentistes et l’Assurance Maladie a entériné une révolution : pour la première fois, l’installation de ces professionnels sera régulée de manière contraignante. Cette mesure concernera tant les dentistes libéraux que les salariés (près d’un quart des praticiens, exerçant entre autres en centres de santé).
Désormais, les nouvelles installations dans les zones très bien dotées seront conditionnées au départ d’un dentiste, permettant d’améliorer la densité des professionnels sur le reste du territoire. L’impact concret de la mesure sur les nouveaux praticiens est toutefois à relativiser : les communes classées comme très bien dotées ne représentent que 5 % de la population (mais 9 % des dentistes). Ainsi, les professionnels garderont leur liberté de s’installer dans les communes où résident 95 % de la population.
Certes, ce n’est qu’un premier petit pas, mais il s’agit d’une mesure qui va dans le bon sens pour réduire les inégalités d’accès à ces professionnels de santé. Je ne peux qu’espérer qu’elle inspire les autorités à en faire de même pour les médecins, conformément à ce que demande de longue date l’UFC-Que Choisir. En effet, les négociations conventionnelles entre l’Assurance Maladie et les médecins devraient reprendre en septembre.
Prendre connaissance ICI de la suite du billet de Marie-Amandine Stévenin Présidente nationale de l’UFC QUE CHOISIR