Un consommateur M.M. nous a écrit pour nous faire part de sa mésaventure. Il témoigne mais veut aussi mettre en garde les autres consommateurs contre ce genre de pratiques commerciales.
M. a l’habitude de commander sur Internet mais en consommateur prudent, il garde tous les documents référents et il est très attentif.
En début d’année 2024, le 5 janvier, M. M. commande sur Internet une ceinture électro-stimulateur sur le site Slimdoo®.
Lors de la commande, il est bien stipulé avec une offre d’essai illimité 60 minutes Programme Slimdoo® à 1€ sans engagement.
Or, en regardant attentivement les différents messages reçus à la suite de cette commande, M. M a une double surprise :
- tout d’abord, cette offre d’essai ne commence pas lors de la connexion au programme mais elle est successive au paiement effectué, c’est-à-dire le 5 janvier à 18 h 39 minutes et 34 secondes alors que la ceinture n’est pas encore livrée… ;
- de plus, après cette heure, l’essai est transformé en un abonnement mensuel tacitement reconductible à 68,20 € TTC. L’abonnement peut être résilié sans frais avant la prochaine date d’échéance de celui-ci, soit le 5 janvier à 19 h 39 minutes et 34 secondes en le notifiant à la société.
Faute de quoi, il pourra le faire sans frais avant la prochaine date d’échéance soit le 5 février à 19 h 40 minutes et 17 secondes. Mais il aura déjà payé un mois d’abonnement…
M.M. a tout de suite envoyé une lettre de résiliation et l’entreprise a accepté à titre de geste commercial de le rembourser et de ne pas appliquer de prorata.
Néanmoins, nous pouvons nous interroger sur ces pratiques commerciales : une offre d’essai à 1 euro qui commence dès paiement, qui se transforme en abonnement avec tacite reconduction au bout d’une heure, une information donnée, certes, mais noyée dans des mails, un envoi groupé de plusieurs mails pour ajouter à la confusion et empêcher le consommateur de profiter d’informations claires et précises sur sa commande.
M.M., en consommateur averti et prudent, a su immédiatement déjouer les pièges de ces pratiques mais il est à craindre que d’autres consommateurs moins au fait aient été victimes de telles pratiques.
Article publié dans le cadre de la collaboration entre les associations UFC QUE CHOISIR
de l’Union régionale Centre Val de Loire