Les répulsifs à base de substance active naturelle sont une alternative séduisante aux produits de synthèse. Mais tous ne se valent pas.
Chaque été, les craintes reviennent : va-t-on encore subir les assauts de hordes de moustiques ? Et comment se protéger efficacement de leurs piqûres ? Dans un contexte de recrudescence des moustiques tigres en France hexagonale et d’expansion en zone tempérée des maladies transmises par cette espèce, comme la dengue, la question ne relève plus simplement du confort mais aussi de la santé.
À la perspective de devoir s’enduire très régulièrement de répulsif, de nombreux consommateurs aspirent à des solutions naturelles. Les fabricants ne s’y trompent pas et proposent des gammes parées d’étiquettes de couleur verte ou de mentions comme « actif d’origine végétale » ou « d’origine naturelle ». « D’origine » seulement, car pour être vraiment actives, les huiles de plantes ne sont pas utilisées telles quelles mais doivent être transformées chimiquement. Les marques entretiennent parfois cette confusion en ajoutant aussi des huiles essentielles à leur répulsif. Voici quelques clés pour se repérer.
Un grand nombre de répulsifs « naturels » intègrent de l’huile d’eucalyptus citronné ou eucalyptus citriodora oil. Cette plante comporte une substance répulsive, le PMD (p-menthane-3,8-diol), très efficace et officiellement autorisée. Mais la teneur est naturellement faible.
Pour en augmenter la concentration, l’huile d’eucalyptus citronné est donc hydro-distillée, ce qui transforme un autre de ses composants (le citronnellal) en PMD. Vérifiez donc que la mention « hydrated cyclized », qui indique cette transformation, ou que le nom commercial (citriodiol) figure bien dans la liste des ingrédients. Il ne faut pas confondre avec l’huile essentielle d’eucalyptus citronné dont la composition est différente et l’efficacité bien moindre.
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