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Emballages en boulangerie : une taxe qui a bon dos

Depuis le début de l’année, les commerces de bouche paient une taxe modique sur les emballages qui protègent les produits délivrés aux clients. Pas de quoi justifier une hausse du prix du pain.

Votre boulanger a augmenté le prix de son pain en invoquant une nouvelle taxe ? L’argument ne tient pas. Explication : depuis des années, les commerces de bouche, comme toutes les entreprises qui mettent sur le marché des emballages, sont censés payer une écocontribution pour satisfaire au principe du pollueur-payeur. Cela leur avait un peu échappé… L’un des éco-organismes chargés de récolter ces versements, Adelphe, a donc travaillé avec les représentants de divers points de vente (boulangers, bouchers, fromagers) pour imaginer un moyen de les inciter à se conformer à cette obligation. La solution trouvée : une déclaration simplifiée. Au lieu d’avoir à tenir une comptabilité précise des emballages utilisés, ils peuvent déclarer le nombre de passages en caisse. Les boulangers payeront 0,79 centime (moins de 1 centime, donc) par passage, et non par produit. Selon nos calculs basés sur l’Observatoire de la boulangerie-pâtisserie publié par la société Fiducial, cette taxe représentera en moyenne 0,24 % de leur chiffre d’affaires.

Renchérir le pain en raison de cette nouvelle taxe serait donc malvenu. Même en la limitant à 1 centime par baguette, ce serait déjà davantage que le montant pour un passage en caisse, qui peut correspondre à plusieurs produits achetés ensemble. Une hausse, dans des limites raisonnables, sur des gâteaux ou autres produits qui relèvent du superflu, serait davantage acceptable.

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