L’inflation revient à un niveau habituel, entre 2 et 3 % de hausse annuelle. Néanmoins, les tarifs demeurent à des niveaux élevés, y compris en grande surface, et le décret de lutte contre la « shrinkflation », engagé par le ministère de l’Économie, n’aura aucun effet.
Retour au calme, enfin ! C’est surtout l’électricité qui tire encore les prix à la hausse ainsi que, plus modestement, les complémentaires santé. Les rayons alimentaire et hygiène-beauté, eux, n’augmentent quasiment plus en grande surface, à seulement 1 % en avril par rapport à avril 2023. L’inflation annuelle globale est revenue à un niveau habituel ce mois-ci, avec une hausse de 2,7 %.
Les prix se sont quasiment stabilisés : sur un mois, ils progressent de 0,3 %, à un rythme moins rapide qu’en février et mars. Pour autant, ces chiffres rassurants cachent mal un problème persistant : l’inflation annuelle est au plus bas depuis plus de 2 ans… mais les prix n’ont jamais été aussi élevés !
L’annonce, par le ministère de l’Économie, d’un prochain décret pour lutter contre la « shrinkflation » (« réduflation », en français) arrive donc tardivement. Cette pratique consiste à diminuer la quantité de produit tout en maintenant, voire en augmentant son prix en parallèle, ce qui revient à accroître le prix au kilo, mais de façon difficilement perceptible par le consommateur. Ces pratiques commerciales « sont autorisées », rappelle le ministère, mais elles sont vertement critiquées.
C’est pourquoi Bruno Le Maire et Olivia Grégoire veulent « rendre obligatoire l’information des consommateurs relative à l’évolution à la hausse des prix des produits ayant subi une baisse de quantité », à partir du 1er juillet prochain.
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