La taxe foncière explose cette année sous l’effet de l’inflation et des hausses de taux votées par de nombreuses communes. Certains propriétaires et certaines propriétés peuvent toutefois échapper à cet impôt local.
La plupart des propriétaires subissent une forte augmentation de leur taxe foncière cette année du fait de la revalorisation des valeurs locatives qui servent de base à son calcul (+7,1 % en janvier 2023 en raison de l’inflation). Et pour beaucoup, la punition est double car près de 15 % des communes ont aussi décidé de relever leur taux d’imposition. C’est notamment le cas de Paris où la taxe foncière passe de 13,5 % en 2022 à 20,5 % en 2023 (+52 %) mais aussi de Meudon (+35 %), de Grenoble (+24 %), de Troyes (+14 %) ou encore de Metz (+13 %). Avant de régler la vôtre le 16 octobre prochain (le 21 octobre par prélèvement ou en ligne), assurez-vous que vous n’avez pas droit à un dégrèvement. Certains contribuables sont exonérés de taxe foncière de manière temporaire ou définitive, certaines propriétés également.
LES CONTRIBUABLES EXONÉRÉS DE TAXE FONCIÈRE
La taxe foncière est indépendante du niveau de revenus de votre foyer fiscal et de votre niveau d’imposition. Vous en êtes redevable dès lors que vous êtes propriétaire d’un bien immobilier. Cependant, si vous aviez plus de 75 ans le 1er janvier 2023 et si votre revenu fiscal de référence (RFR) de 2022 ne dépasse pas 11 885 € (vous êtes seul) ou 18 233 € (vous êtes marié ou pacsé), vous bénéficiez de plein droit cette année d’une exonération de taxe foncière sur votre résidence principale. Mieux, le fisc vous exonérera aussi de la taxe due sur votre résidence secondaire si vous lui adressez une réclamation en ce sens d’ici la fin de l’année prochaine (cette exonération n’est pas automatique)…
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