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Achats de Pâques: quelques repères pour « ne pas être chocolat » !

Les français 6e consommateurs mondiaux de chocolat
Selon le journal Les Echos qui citait en 2022, des données produites par le « Syndicat du Chocolat » les français consommeraient 7,3 kilos par an et par habitant.

Soit la 6e position mondiale des mangeurs de produits à base de cacao, derrière les Allemands (11,1 kilos), les Suisses (9,7 kilos), les Estoniens (8,8 kilos), les Britanniques (8,1 kilos) et les Finlandais (7,4 kilos).

C’est l’Europe qui consomme le plus de chocolat. L’Asie n’étant guère friande de chocolat, sa consommation y est beaucoup plus faible : 1,2kg par et par japonais, ou encore 100g par chinois par an…

Les tablettes de chocolat représentent environ 38 % des ventes, les pâtes à tartiner 24 % et les barres chocolatées 15 %.

Noël et Pâques
A Noël,  ce sont environ 665 millions d’euros qui sont réalisées et 205 millions à Pâques.
8 achats sur 10 s’effectuent en grande surface et le reste en boutique spécialisée ou chocolaterie.
Infographie « Syndicat du chocolat » 2018

 

Mais comment savoir précisément de quoi est constitué le chocolat que l’on achète ?
En France, et en Europe, diverses réglementations viennent encadrer la composition du chocolat. Le site de la DGCCRF précise : « À l’échelon national, la composition des produits de chocolat est définie par un décret du 13 juillet 1976 transposant une directive communautaire.
Les chocolats sont essentiellement composés de cacao, de beurre de cacao, de sucre, de lait et d’ingrédients destinés à lui conférer des saveurs distinctives (tels que les fruits secs, le caramel, le café, le praliné, les écorces d’orange, etc.).

Les principales catégories de chocolat définies par ce décret sont : le chocolat, le chocolat au lait, le chocolat blanc, le chocolat fourré et le bonbon de chocolat.

Chaud, chaud cacao!
Pour le chocolat, le critère de référence est, bien évidemment, la teneur minimale en cacao, qui influe sur l’intensité de la saveur chocolatée. À l’exception des bonbons de chocolat, cette information doit figurer sur les étiquetages, au moyen de la mention « cacao : x % minimum », cette mention ne se rapportant qu’à la seule partie chocolat du produit.

De plus, les dénominations de certains types de chocolat comportant plus de 43 % de cacao peuvent, sous certaines conditions, être complétées par des mentions ou des qualificatifs de supériorité se rapportant à des critères de qualité comme « noir » par exemple.

Chocolat noir, chocolat blanc et chocolat au lait : quelles différences ? Bien lire les étiquettes!
Pour en savoir un peu plus, lire également l’article consacré aux différentes catégories de chocolat ICI. (site Ministère Economie)

Le décret n°76-692 du 13 juillet 1976, qui définit l’étiquetage des produits à base de cacao en France, distingue différents types de chocolats. Ces types se définissent par leurs compositions :

  • Le chocolat au lait est obtenu à partir de cacao, de sucres et de lait. Il doit contenir au moins 25 % de matière sèche de cacao supérieur et 14 % de lait (produits lactiques, lait déshydraté, crème, etc.).
  • Le chocolat blanc est obtenu à partir de beurre de cacao, de lait et de sucres. Il contient au moins 20 % de beurre de cacao et 14 % de lait (produits lactiques, lait déshydraté, crème, etc.).
  • Le chocolat noir : à la différence d’autres chocolats, la mention « noir » est un critère de qualité qui indique une teneur en cacao plus élevée, soit au moins 43 % de matière sèche totale de cacao, dont 26 % au moins de beurre de cacao.

Emploi de matières grasses végétales : quel étiquetage, la DGCCRF nous apporte des infos.
L’addition de matières grasses végétales, autres que le beurre de cacao, est limitée aux seules matières grasses suivantes : illipé, huile de palme, sal, karité, kokum gurgi, noyaux de mangue. Elles peuvent être ajoutées, seules ou en mélange, à hauteur de 5 % au maximum (teneur calculée sur la seule partie chocolat, après déduction des ingrédients ajoutés) sans que soit réduite la teneur minimale en beurre de cacao ou en matière sèche totale de cacao.

La réglementation européenne exige l’inscription de la mention « contient des matières grasses végétales en plus du beurre de cacao » sur les emballages de ces produits. Cette mention doit être clairement lisible, apparaître dans le même champ visuel que la liste des ingrédients, mais de manière bien distincte par rapport à cette liste, et figurer en caractère gras au moins aussi grands que ceux de la dénomination de vente et à proximité de celle‐ci.

En revanche, en France, les chocolats qui ne renferment pas de telles matières grasses peuvent être commercialisés sous l’une des dénominations spécifiquement prévues par les dispositions de l’article R. 412-48 du Code de la consommation (« chocolat pur beurre de cacao », « chocolat traditionnel » ou toute autre dénomination équivalente).