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Pouvoir d’achat février 2024 : coup de chaud sur l’électricité !

L’inflation globale est modérée par rapport aux 24 mois précédents, à +4,4 % par rapport à février 2022. Néanmoins, un poste augmente fortement : l’électricité.

L’hiver est doux, heureusement. Car on ne peut pas en dire autant du tarif réglementé de l’électricité, qui a augmenté de presque 10 % en février par rapport au mois précédent. Plus précisément, la hausse est de 9,8 % sur les tarifs heures pleines et heures creuses, et de 8,6 % sur les tarifs de base. Conséquence pour le budget des ménages, ce poste de dépense grimpe de 20 % sur 1 an par rapport à février 2023.

Et depuis janvier 2022, c’est une explosion de… 49 % !
Pour un ménage consommant 5 000 kWh (c’est-à-dire la consommation moyenne pour un couple), la facture est donc passée de 1 000 € en janvier 2022 à 1 500 € en février 2024.

Les foyers qui se chauffent au gaz peuvent se préparer à une autre hausse, celle des tarifs d’abonnement annoncée pour cet été. La facture énergie va donc continuer de s’alourdir malgré des tarifs des carburants stabilisés voire en léger recul, du fait du cours du pétrole en baisse sur les marchés mondiaux (le baril de Brent, qui flirtait avec les 100 $ à l’automne, se négocie désormais autour de 80 $).

Les services sont eux aussi inflationnistes ce mois-ci. Les abonnements numériques (mobiles, Internet, offres TV & séries) continuent à grimper (+2 % en février), d’après notre comparateur des forfaits mobiles. Et l’impact de la flambée des cotisations pour les mutuelles santé est désormais très perceptible, à +7 % sur 1 an.

Concernant l’alimentation, les prix sont stabilisés depuis le mois de mai dernier. Sur 2 ans, la hausse moyenne a été de 20 %, voire davantage pour certaines catégories : +25 % pour les surgelés et les glaces, +24 % pour les produits frais (principalement laitiers), +23 % pour l’épicerie… Les promotions et les baisses ponctuelles, exagérément mises en avant par les distributeurs, ne compensent pas cette inflation.

Ce budget alimentation pourrait connaître une nouvelle poussée dans les prochains mois. Les négociations commerciales annuelles entre distributeurs et fournisseurs sont bouclées depuis le 31 janvier.
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